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12 juin 2019
L’atelier a débuté par une cérémonie présidée par la coordinatrice sous régionale du réseau, Dr Thérèse Samdapawinde Kagoné et la responsable Mali & Niger de la Fondation Mérieux, Dr Odile Ouwe Missi Oukem.
Les participants, originaires des cinq pays frontaliers du Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad, représentants des ministères en charge de la santé et des institutions de recherche et de surveillance épidémiologiques des 5 pays du G5 Sahel, sont les points focaux du réseau.
Le Directeur Général de la Santé du Mali ainsi que le représentant du point focal du G5S du Mali ont honoré la rencontre par leur participation aux ateliers de travail consacrés à la finalisation et la validation des documents institutionnels et techniques (statuts, règlement intérieur, procédures) du réseau de bio-sûreté pour son rattachement au G5 Sahel.
Au cours de l’atelier, les travaux ont porté sur :
Depuis le début du projet, plusieurs experts des 5 pays du Sahel ont été formés sur le l’utilisation du laboratoire mobile au Centre d’Infectiologie Charles Mérieux du Mali, au Centre Muraz au Burkina Faso, et plusieurs déploiements du laboratoire mobile ont également eu lieu au Mali. Le prochain déploiement du laboratoire mobile du G5 Sahel est cette fois prévu au Burkina Faso (Bobo Dioulasso) du 28 octobre au 8 novembre 2019. Cet exercice visera à montrer la déployabilité du laboratoire mobile du G5 Sahel et celle de l’Equipe d’Intervention Rapide (EIR) du G5 Sahel dans un autre pays du G5 Sahel en cas de menace épidémique.
L’initiative de ce projet s’inscrit dans le cadre d’une collaboration franco-allemande de lutte contre Ebola. L’Allemagne a mis à disposition du Mali un laboratoire mobile et formé une équipe locale. Ce laboratoire mobile est hébergé au Centre d’Infectiologie Charles Mérieux du Mali et appartient désormais au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Depuis mi-2016, l’Allemagne a étendu cette initiative aux autres pays du G5 Sahel, à savoir le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le projet vise à renforcer la capacité de prévention et de riposte transnationale par rapport aux menaces biologiques ou au bioterrorisme. Les pays seront sensibilisés pour une approche de coopération et de concertation en matière de bio-sûreté afin de répondre plus efficacement aux risques biologiques dans la région.
Le projet est financé par l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ) et mise en œuvre par la Fondation Mérieux.